Neverwhere

Lectures et agréments de Sarah M. James

Dimanche 9 septembre 2012 à 12:41

Bonjour ! 

 
 Après une lutte acharnée contre le temps, la fatigue, et mon désamour pour la bit-lit, me voilà enfin en mesure de vous présentez mon avis sur ce bouquin qui m'aura donné du fil à retordre. Bref, assez patienter. J'en parle tout de suite ! 

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Queen Betsy, Tome 1 : 
Vampire et célibataire

de MaryJanice Davidson

Editions Milady,
2012, 350 pages.

Quatrième de couverture :

   Mourir, ça fait réfléchir...
   Cette semaine, j'ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j'étais devenue une vampire. Bin, il y a des cotés positifs: je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m'habitue à mon nouveau régime liquide... Autre problème: mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de reine annoncée par une prophétie ridicule. Ils ont besoin de moi pour renverser un vampire assoiffé de pouvoir, au look trop ringard ! Le cadet de mes soucis ! Sauf qu'ils ont des moyens de pression efficaces, comme la nouvelle collection Manolo Blahnik; une fille qui se respecte ne peut pas dire non...


Mon avis :


   Que dire sur ce bouquin. Je n'ai simplement pas accroché. 

   Betsy est drôle mais sans plus. C'est une secrétaire, blonde, sexy et amoureuse des chaussures, elle n'a de bonne relation qu'avec sa mère, son père étant un homme soumis remarié à une infâme marâtre superficielle. C'est tout ce qu'on sait vraiment sur elle. Les autres personnages sont eux aussi à peine survolés dans ce premier tome. Difficile donc de s'y attacher. De plus, ils sont très stéréotypés. Il y a le vampire bad boy et sexy, qui bien évidemment est "le gentil". Le méchant vampire qui ressemble à Dracula version série B. Les amis humains, j'ai nommé Jessica la riche héritière black dont les parents sont morts dans un accident de voiture (rahh, tout ces parents qui meurent dans un accident de voiture, quelle originalité) et Marc, le médecin gay. Il ne manquait plus qu'un personnage asiatique à notre petite bande pour que le cliché soit complet. Bref... Je n'ai pas trouvé grand intérêt aux personnages, donc.

   Côté écriture, c'est pas d'un grand intérêt non plus. MaryJanice Davidson a un style léger, j'admets que certaines répliques m'ont faites sourire mais pour le reste : de 1, il y a beaucoup trop de scènes de fesses. D'accord l'auteure a écrit des romans érotiques, mais faut pas pousser... De 2, les scènes d'actions manquent cruellement. Et quand il se passe quelque chose d'un peu intéressant, la situation est réglée en une page. C'est hyper frustrant. Pendant toute ma lecture j'ai eu envie d'en savoir plus, que quelque chose d'intéressant se produise... Et quand je me disais "chouette ! enfin !" et bien non, toujours pas. Aussi tôt arrivée, l'action était déjà repartie... Je suis déçue !

   Enfin, je retiens quand même que l'intrigue est intéressante et donne envie d'en savoir plus. J'ai quand même envie de découvrir la suite, pour voir. Mais certainement pas tout de suite. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais la fin m'a elle aussi beaucoup déçue. Il y a d'énorme moment de "vide" dans le scénario, et quand l'auteure peut enfin en profiter, elle ne le fait pas. Je me répète, mais je suis vraiment frustrée pour le coup.  

   Je suis contente qu'il n'y ai pas eu d'histoire d'amour culcul comme je le craignais, même si l'histoire d'amour reste quand même hyper clichée : elle le déteste, le repousse tout au long du roman, mais fini quand même par lui sauter dessus, parce que quand même, il lui fait ressentir des choses dans sa petite culotte, ce "sale connard". Vraiment pas une lecture qui m'a transcendée. J'aurais peut être mieux accroché quand j'étais plus jeune, mais là, c'était un flop. 
 

En conclusion :

 
   Je n'ai pas accroché à ce livre, parce que ce n'est pas le style de lecture que j'aime en général. Trop de passages de vide, de passages érotiques et des passages d'action beaucoup trop court à mon goût. Mis à part ça, c'est une lecture légère, pas prise de tête et avec une petite touche d'humour assez agréable. L'intrigue donne envie d'en savoir plus malgré le fait que l'histoire soit lente, tant au démarrage qu'en général. Après, c'est le premier tome, j'en déduis donc qu'il ne sert qu'à "poser les bases" de la saga... Je demande à voir la suite pour me faire une meilleure opinion. Je recommande cette lecture comme lecture de plage pour adolescente, où pour celle qui aiment la bit-lit, mais vraiment pas aux amateurs de fantasy !


Mercredi 15 août 2012 à 11:50

 Bonjour amis lecteurs !

    Il était grand temps que je vous écrive un article. Je vous présente mes excuses pour avoir été un peu longue, j'ai eu un week-end assez mouvementé, du coup, pas le temps de lire, ni même de regarder un film... Donc il m'était pas vraiment possible de vous écrire quelque chose, bien que ! Je dois avouer que j'avais vraiment hâte de pouvoir vous présenter ma chronique sur Neverwhere. Je me suis donc empressée de le finir hier et d'en déguster les 200 pages qu'il me restait à lire. On en parle donc tout de suite ! 

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Neverwhere

de Neil GAIMAN
Editions J'ai lu,
2011, 380 pages. 


Quatrième de couverture :

   Richard Mayhew vit à Londres une vie sans histoire, travaille dans un bureau, s'apprête à se marier, lorsqu'il sauve la vie de Porte, une jeune fille qui a le don de savoir ouvrir tout ce qui peut s'ouvrir. Cet évènement fait basculer sa vie.
Sa fiancée le quitte, ses proches ne le
voient plus, sa vie semble n'avoir jamais existé.
   Il découvre alors qu'il existe un Londres d'En Bas, souterrain, peuplé de mendiants qui parlent aux rats, et de toute une société féodale et magique. Il décide de suivre Porte à la recherche des assassins de son père, dans l'espoir de trouver
un moyen de reprendre une vie normale.



Mon avis :

    J'ai adoré ce livre !

    L'histoire se déroule donc à Londres. Neil Gaiman nous fait rencontrer un autre Londres, sous le Londres que l'on connait, beaucoup plus sombre, sale, complètement barré et sans cesse en mouvement. Les époques et les endroits s'y mélangent dans un fouillis étrange et, bizarrement, agréablement surprenant. 

    Les personnages sont plus loufoques les uns que les autres. Richard, le personnage principale de l'histoire est un espèce de bureaucrate, coincé dans sa vie triste, pas vraiment heureux, avec un humour anglais que personnellement, j'adore. Il est aussi très humain, curieux, réfléchi et rationnel. La jeune Porte est vêtue d'étoffes sales et miteuses d'à peut près toutes les époques, elle est rousse et porte un manteau trop grand pour elle. Elle a un petit quelque chose de frêle et fragile. Le Marquis de Carabas est un personnage qui a un charisme hallucinant et reste tout au long du roman quelqu'un d'énigmatique. Je ne vous parle pas des autres pour ne pas vous spoiler, mais ils ont tous des caractéristiques singulières qui les rendent facilement identifiables. Je ne dirais pas qu'ils sont attachants ou ce genre de choses, mais nous avons plaisir à évoluer avec eux et à poursuivre la quête de Richard et de Porte

    Dans ce livre, l'auteur a vraiment créé un univers original que personnellement, je n'avais jamais lu avant. Cette histoire est vraiment super créative, bien que le scénario ne soit pas des plus originale et peut être même un peu prévisible. La petite faiblesse du scénario est amplement comblée par toutes la richesse de cet univers réellement fantastique. La fin est juste géniale ! La narration ne s'essouffle jamais, parce qu'on a, même dans un chapitre, des petits passages pendant lesquels on suit le point de vue d'un autre personnage, autre part, qui n'est pas en train d'accompagner les personnages principaux. En fait, quand on lit ce roman, on remarque clairement qu'il est tiré de la série du même nom. On s'imagine facilement les changements de plans dans l'épisode grâce au découpage du livre. C'est une écriture assez simple, mais très logique ! 

En conclusion :

    Pour moi, ce livre est un petit coup de coeur. Des personnages singuliers, dans un univers très riche, très bien construit et imaginé, qui accomplissent une quête pleine de rebondissements. Un livre qu'on a difficilement envie de déposer, rempli de clin d'oeil et d'humour anglais, surtout sur la fin, que je recommande à tout les amoureux d'univers fantastiques.  

 

Vendredi 10 août 2012 à 14:36

 Bonjour bonjour. 

Voici donc, avec un peu de retard, ma première chronique. Avant de commencer, je voulais tout d'abord vous avertir que ça fait tout de même quelques mois que j'ai fini ce livre, et que donc, tout ça n'est plus très frais dans ma tête. Mais bon, je vais tout de même essayer de me rafraîchir la mémoire du mieux que je peux, et de vous présenter quelque chose de correcte ! Let's go :). 

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Les bannis et les proscrits, Tome 1 :
Le feu de la Sor'cière

de James CLEMENS [x]
Editions Milady, 
2008, 536 pages. 


Quatrième de couverture :

Par une nuit fatale, dans le merveilleux pays d'Alasea frappé par une malédiction, trois mages firent un ultime acte de résistance, sacrifiant tout dans l'espoir de préserver le bien. Cinq cents ans plus tard, au jour anniversaire de cette nuit sinistre, une petite fille hérite d'un pouvoir perdu depuis longtemps. Mais avant qu'elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer et lui rapporter la magie embryonnaire qu'elle détient. Fuyant les hordes des ténèbres. Elena est précipitée vers une issue terrible... et vers la compagnie d'alliés inattendus. Formant avec eux une bande de parias et de hors-la-loi, elle va tenter de combattre les forces implacables du mal et de secourir un empire autrefois glorieux... 
 


Mon avis :

     Tout d'abord, je dois vous dire qu'avant même de me plonger dans l'histoire en elle même, j'ai été conquise par les toutes premières pages du livres qui contiennent le préambule et une assignation de responsabilité. Je n'avais jamais vu d'assignation de responsabilité dans un bouquin, et ça m'a surprise. J'ai trouvé ça assez drôle je dois dire. J'ai tout de suite eu envie de commencer la lecture à proprement parler pour en savoir plus ! Moi quand on me dit qu'un bouquin pourrait m'occasionner des dommages, évidement, ça m'intrigue ! 

    J'ai donc commencé cette lecture dans un bon état d'esprit. Tout de suite captivée par cette ambiance assez sombre, j'ai suivi les deux premiers personnages avec plaisir. L'intrigue est assez bien ficelée. Chaque chapitre nous présente le point de vue d'un personnage différent, à un autre endroit de ce monde magique et plein de ressources. Ce qui permets de ne pas être "lasser", d'être tenu en haleine (au point que j'ai parfois même été un peu frustrée de devoir attendre un chapitre ou deux avant de retrouver Elena). 

    Les races de ce premiers tome sont diversifiées. Et James Clemens à eu l'excellente idée de ne pas se limiter à des nains, des elfes ou des hommes. Ici, nous avons des personnages qui viennent de peuplades assez spéciales, propres à la saga. Ca met un peu de fraîcheur, et une grosse touche d'originalité qui m'a fort plu. 

    Les personnages ont tous un vécu qui les rends attachant et profondément "humains". Pour ne pas spoïler, je ne vous en dis pas plus. Ils ont tous un caractères différents, ils sont assez profonds, et nous ne nous retrouvons pas face à un groupe cliché ! Le personnage de l'héroïne principale, Elena, est, dans ce premier tome, vraiment très humain. Elle possède des pouvoirs qui la dépassent et dont elle ne veut pas. Elle est jeune, fragile. Et on suit son évolution tout au long du récit avec une certaine empathie car il est facile de se mettre dans sa peau et de s'imaginer que sa situation n'est vraiment pas facile à vivre. 

    Pour ce qui est de l'écriture, j'ai un peu de mal à critiquer, mais je dirais que dans l'ensemble, c'est fluide, les descriptions sont agréables et ne tirent pas trop en longueur. Il est facile de visualisé ce que l'auteur décrit et d'imaginer ces paysages. Bref, j'ai été dedans du début à la fin. J'ai vraiment eu du mal à m'arrêter de lire par moment, j'avais envie d'arriver au bout pour savoir quoi. De ce que je garde de souvenir, il me semble que j'ai été un peu déçue par la fin du tome, mais bon, il ne fallait pas s'attendre à une fin spectaculaire puisque c'est une saga, et que donc, il y aura une suite. 


Conclusion :

    J'ai été séduite par cette lecture, bien qu'elle ne soit pas non plus un coup de coeur. J'ai passé un agréable moment dans le pays d'Alasea qui est vraiment un endroit merveilleux. J'ai eu beaucoup de plaisir à traverser le temps pour me retrouvée dans ces contrées moyennageuse, en compagnie de ces personnages tous plus attachant les uns que les autres. Un livre qu'on ouvre mais qu'on a du mal à refermer. Une lecture légère, certes, mais fort agréable et passionnante. Et même si la fin est un peu "brutale", on a hâte de lire la suite. A tout les amateurs de magie et de monde fantastique, je vous le recommande ! 

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